En farfouillant dans les archives des Bergeret, parmi les papiers qui n’ont jamais été publiés je trouve cette note :
« Pour la controverse livre-papier livre-numérique, voir Eric Chevillard : l’autofictif du 5 Juillet 2011. »
Sur la même feuille, on lit encore :
« Pour SF, pourquoi ne pas imaginer une mode des coach, entrainant progressivement l’obligation de coaching, direction autoritaire de conscience, etc…/ Rôle de la bibliothèque/ Farenheit …. / Veiller à la cohérence ; nombreux problèmes en particulier : à quoi utilise-t-on les prisonniers ? Conditions de survie des résistants?»
J’ai cherché Eric Chevillard dans la Bibliothèqueet, à la date indiquée par Charlotte, dans L’autofictif prend un coach, j’ai trouvé ceci:
« Autre bonne raison tout de même de redouter l’avènement de la tablette numérique : des modèles toujours plus attrayants et perfectionnés nous seront proposés chaque saison. Nouvelle pluie d’objets comme dit Lacan. Nous n’en finirons jamais de nous mettre aux normes, à la page, de nous réinitialiser. Alors qu’il y avait dans la permanence du livre—et dans la transmission possible de la bibliothèque familiale--, dans cette évidence immuable ou presque de l’objet une intelligence de la littérature même, de son principe et de son ambition : ce qui reste, ce qui dure, ce qui résiste et se transmet, ce qui unit les hommes dans le temps et conteste le mortel passage de celui-ci dont le flux des marchandises toujours nouvelles fait le jeu si même il ne le précipite pas catastrophiquement. »
Qu’est-ce qu’un coach? Le livre de Chevillard m’éclairera peut-être.
Livre numérique ? Tablette numérique ? Je crois me rappeler avoir connu cela dans mon enfance.
Villeneuve le 12 Aout 2043