Réponse de Lucien à Charlotte
Dans un récent article, Charlotte écrivait à mon sujet :
« Mais n’espérait-il pas un peu une espèce de notoriété, même dans un monde restreint de lecteur, une notoriété à la Clopine Trouillefou, par exemple ? »
L’avouerai-je ? Cette phrase m’a blessé.
Mon cas n’est en rien comparable à celui de CT. Je n’ai aucune prétention à l’écriture alors qu’il me parait évident que tous les efforts de cette personne tendent à obtenir le privilège d’être éditée, à être « adoubée » par le monde des Lettres.
Par contre …
Eh bien, puisqu’elle a commencé, pourquoi ne pas tout dire.
Si je me suis intéressé au cas de CT, si j’envisage, quand il m’arrive de réfléchir à un vague projet d’étude de la blogosphère—projet évidemment sans avenir, mais ne nous éloignons pas de notre sujet--, de lui accorder une place prépondérante, c’est peut-être que cette personne, au demeurant sans doute très bonne personne, est à mes yeux une bonne caricature de Charlotte B.
Oh ! Bien sur ! Charlotte est assez cultivée pour se garder des travers de l’autodidacte. Elle ne croit pas, parce qu’elle a lu, qu’elle relit sans se lasser Diderot, par exemple, qu’elle est devenue spécialiste du sujet. Il ne lui viendrait pas sérieusement à l’esprit d’écrire un quelconque «Le Neveu raconté à mes potes » …
Mais pourtant les ressemblances existent et ce sont probablement ces ressemblances qui m’ont amené à une sorte de « fixation sur le cas Trouillefou ».
Lucien B.